Entre Patrimoine & Histoire
| Un peu de géologieA 800 mètres d'altitude, le bassin de NEUSSARGUES est bordé par les 3 planèzes (plateaux basaltiques) de Saint-Flour, de Chalinargues et du Cézallier. Situé à la confluence des vallées de l'Allanche et de l'Allagnon, il est l'extrême aboutissement du glacier qui, descendant des Monts du Cantal, a emprunté et élargi la vallée de l'Allagnon, créant ainsi l'un des plus beaux paysages morainiques d'Europe.
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Un peu d'Histoire...
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| On note la présence d'un château à Moissac, d'un autre au Cheylat (famille de Dienne), d'une forteresse à Mardogne dont il ne reste qu'une tour en ruines (familles Tinières, Bréon, Foix, on peut admirer le tombeau de Louis de Foix dans l'église de Joursac). La seigneurerie de Mardogne, élevée en marquisat par Louis XIII, deviendra une prévoté royale sous Louis XVI. Aujourd'hui, la tour à deux étages de ce château à une seule pièce voûtée semble monter la garde dans la partie orientale du bassin, alors que la partie occidentale est surveillée par l'imposante commanderie Templière, puis Hospitalière de Celles. |
Neussargues-Moissac Au XIXeme, Moissac perd de son importance. Le bourg concentre ses activités sur l'agriculture. A noter cependant que Moissac est à cette époque la patrie de l'éminent linguiste Pierre Fontanier. Août 1866 : ouverture de la gare, éloignée d'environ 1 km du bourg agricole portant le nom de Neussargues. Très rapidement, cette gare va devenir le nœud ferroviaire le plus important du Cantal avec la construction de la ligne du Midi via Béziers (1888) et de la ligne de Bort (1908). Le quartier dit de la gare va alors connaître un développement fulgurant avec les activités liées aux chemins de fer: hôtels, relais de poste, commerces divers. En 1872, Moissac perd sa prééminence de chef-lieu de la commune au profit de Neussargues qui voit la création d'infrastructures telles que écoles, mairie, bureau de poste... Durant un bon siècle, l'essentiel des activités économiques de la commune dépendront de la gare, au point que l'on compte près de 120 à 150 personnes avec le dépôt des locomotives à vapeur à certains moments, y travailleront. Une moyenne de 2000 tonnes (fromage, bestiaux, vin, céréales, bois, acier, hydrocarbures...) et 30 000 billets en moyenne seront délivrés aux voyageurs. De nos jours, le déclin de la gare amorcé il y a une trentaine d'années s'accentue avec la fermeture de la ligne de Bort (1991) et par de graves menaces qui pèsent sur la ligne du Midi. L'économie du bassin de Neussargues n'est donc plus dépendante des activités de la gare, mais d'un ensemble de P.M.E. dynamiques telles que : les Etablissements Charrade (fromagerie, affinage), l'abattoir municipal, l'usine Cantasacs (sacs plastique), l'entreprise Roger Martin ayant repris la carrière Laval. Touché comme l'ensemble du département par le déclin démographique, le bassin de Neussargues se tourne vers l'accueil des personnes âgées et mise aujourd'hui sur le tourisme pour revitaliser l'économie locale. |





